Communiqué de presse

Accord sur le Programme de Stabilité 2018-2021

La Ministre fédérale du Budget, Sophie Wilmès, se réjouit de l’accord qui a été trouvé ce vendredi entre l’État fédéral et les Entités fédérées – les Régions bruxelloise, wallonne et flamande ainsi que les Communautés française et germanophone -  en ce qui concerne le Programme de Stabilité 2018-2021. 

« C’est une première et une première positive : l’État fédéral et les Entités fédérées se sont accordés sur une trajectoire budgétaire commune à présenter à l’Europe. C’est une belle victoire pour le fédéralisme de coopération. C’est bien la preuve qu’avec du travail et de la volonté, le modèle belge peut très bien fonctionner. »
Le texte sera envoyé à la Commission européenne le 30 avril, accompagné du Programme national de réformes déjà validé par le Comité de Concertation mercredi passé.
 
À travers ce Programme de Stabilité 2018-2021, la Belgique manifeste sa volonté d’atteindre l’équilibre budgétaire structurel en 2020 pour l’ensemble des différents niveaux de pouvoir. Cette décision s’appuie sur l’avis du 31 mars 2018 du Conseil des Finances (CSF), tenant compte également des résultats 2017 publiés par l’ICN le 20 avril 2018. 
 
Pour Sophie Wilmès, le programme de stabilité s’inscrit bien dans la philosophie budgétaire du Gouvernement fédéral qui transparait à travers ce Programme de Stabilité : 
« À l’austérité aveugle, le Gouvernement fédéral a toujours préféré l’assainissement raisonné et raisonnable ; qui soutient la reprise économique plutôt qu’il ne la freine. Alors que l’on continue à se rapprocher de l’équilibre budgétaire, tous les indicateurs économiques s’améliorent chaque année. Cette méthode porte ses fruits.»

La Ministre fédérale du Budget confirme également la volonté du Gouvernement fédéral d’entretenir le dialogue avec les autorités européennes au sujet des clauses de flexibilité relatives au Pacte de Stabilité et de Croissance : 

« Nous avons besoin d’investissements stratégiques en Belgique car c’est aussi de cette façon que nous pourrons assurer la soutenabilité de nos finances publiques à long terme. Le contexte est particulièrement favorable à une politique plus ambitieuse en la matière. Nous l’avons compris. J’ai bon espoir que la Commission pourra être notre partenaire dans la recherche de solutions. »