Communiqué de presse

Le draft budgetary plan 2016 de la Commission européenne

La Commission européenne a adopté aujourd'hui son avis sur le projet de plan budgétaire (draft budgetary plan) de la Belgique pour l'année 2016, déposé le 15 octobre 2015.

Ce plan budgétaire présente de manière globale les perspectives macroéconomiques, les objectifs budgétaires et les projections de dépenses/recettes ainsi que les mesures prises par les différents gouvernements pour atteindre les objectifs 2016. La Commission considère que la Belgique a présenté un projet « globalement conforme » aux dispositions du Pacte de stabilité et de croissance. 
 
Pour rappel, l’an dernier pour le budget 2015, la Commission avait classé la Belgique parmi les pays présentant un « risque de non-conformité ».
 
La Ministre du Budget, Madame Sophie WILMES, déclare :
« Je me réjouis que la Commission européenne considère le budget 2016 de la Belgique comme ‘globalement conforme’ aux dispositions du Pacte de stabilité et de croissance. Cela signifie que les autorités européennes ont pris bonne note des efforts de la Belgique pour assainir sa situation budgétaire et considèrent que des progrès ont été réalisés d’une année à l’autre. Le gouvernement belge s’est engagé dans une politique de réduction continue de son solde budgétaire et de son niveau d’endettement. En tant que Ministre du Budget, je souhaite indubitablement poursuivre cet objectif. Le travail n’est pas terminé, mais nous sommes sur la bonne voie. »
 
Le Ministre des Finances, Monsieur Johan VAN OVERTVELDT, déclare :
« L’Europe confirme ainsi que la Belgique, grâce au nouveau gouvernement, s’est engagée sur une autre voie. Jusqu’à l’année dernière, le déficit dépassait les 3% et des mesures supplémentaires étaient nécessaires. Aujourd’hui nous parvenons pour la première fois à rester sous ce seuil. Nous réalisons l’amélioration structurelle la plus importante de la zone euro. Il convient à présent de maintenir le budget sur les rails pour les prochaines années. Nous devrons y parvenir dans des circonstances difficiles, dans une période caractérisée par des facteurs externes incertains telle que la crise de l’asile et la menace terroriste. L’objectif reste évidemment de parvenir à l’équilibre d’ici à 2018 et de simultanément poursuivre la mise en œuvre du tax shift afin que les charges sur le travail continuent de baisser et que la compétitivité de nos entreprises augmente ».